Le défi du jeudi 2 : Pâques, chasse aux "-e"

Un autre jeu littéraire : nous avons chassé les -e – de nos textes ! Voyons comment, élèves, professeurs, parents,  nous avons relevé ce défi, d'écrire nos textes sans la lettre -e :

 

 

Pour commencer, voici les BEAUX DEFIS des élèves du primaire :

 

 

 

UN INSTANT FAMILIAL

 

 Nous aimons nous nourrir d’un sandwich au jambon.

 

Pour nous voir, nous jouons, nous lisons, nous faisons ça pour la satisfaction, nous jouons au Monopoly.

 

Quand on va sur mon balcon, on fait un parcours du combattant puis nous croquons dans du chocolat, hmm : trop bon !

 

 

                                                                           NITIN, CM2

 

 

 

 

 

Un canard boit du jus aux champignons

 

Puis vomit sur un cochon qui par transformation

 

Produit un jambon.

 

Un cafard qui passait par là

 

Y fit sa maison.

 

Un lion qui passait par là aussi

 

Goba tout cru nos amis !

 

                                                                      BAPTISTE, CM2

 

 

 

 

 

 

BRINJAL

 

Brinjal, mon chat, fait toujours un gros roupillon. Il dort jusqu’au soir. Avant, il chassait papillons ou souris mais plus aujourd’hui car il dort à la façon d’un ours polisson : chassant crapauds ou pythons !

 

                                                                             JEANNE, CM1

 

 

 

 

Mon doigt a du souci

 

Il a mal au cou.

 

Il a un torticolis

 

Il va voir un lutin qui fait du ski.

 

Il a un pouvoir

 

Mon doigt n’a plus mal, il rit.

 

Son copain malin lutin dit : « Salut mon ami. »

 

Ils ont un gros sac mais pas d’outils.

 

Ils sont amis.

 

                                                                SALOME, CE2

 

 

 

 

Et voici les textes des collégiens :

 

Dans mon jardin, on voit tous fruits : raisin, citron, noix et kiwi.

 

Dans ma maison, on voit mon placard, mon lit, mon sofa.

 

Au magasin, il y a du poisson, du porc, du yaourt, du jambon.

 

Aujourd’hui il y a match au championnat football division trois.

 

 

 

                                                ESTEBAN, 3e

 

 

Marc, un garçon ayant un grand poisson d’aquarium s’occupait toujours.

 

Nino un garçon ayant un gros chat noir, gagnait avant l’ouragan.

 

Odon, un garçon ayant un long boa constrictor, faisait un saut.

 

Un jour, chacun parla puis mourut sur l’instant.

 

                                               

                                                    NOEMIE, 5e

 

 

 

 

 

 

Jour, nuit, sont approximatifs mais pourtant si loin

 

Si loin qu’ils ont un trac à discourir.

 

Choisir parmi la mort du jour ou la nuit.

 

Tous nos choix sont durs.

 

 

 

Lundi, mardi sont désormais survivants d’un choix,

 

Qu’allons-nous pouvoir choisir pour la nuit ?

 

Qu’allons-nous pouvoir choisir pour un jour ?

 

Pour l’instant, faut-il dormir ou survivre ?

 

MATTHIEU, 3e

 

 

 

Le défi des profs :

 

 

 

 

 

Dix Rois sur un balcon, dormant dans un hamac

 

Un balcon trop riquiqui pour dix rois assoupis.

 

Un tomba sur un balcon plus bas

 

Un chut dans un ru.

 

 

 

Huit rois sur un balcon jouant du violon

 

Un vrai charivari pour huit rois assourdis.

 

Un roi partit,

 

Un roi courut pour pouvoir fuir tout bruit.

 

 

 

Six rois sur un balcon vrais troubadours

 

Chantant chansons d’amour.

 

Un roi amour trouva

 

Alors grimpa tout là-haut,

 

Au balcon voir Margaux

 

 

 

Cinq rois sur un balcon dansant

 

Justaucorps blancs.

 

Un tourna tant qu’il disparut

 

Un valsa tant qu’il mourut.

 

 

 

Trois rois sur un balcon,

 

On connait la chanson,

 

Un balcon pourtant trop grand

 

Pour trois rois trop gourmands.

 

Aucun fondant au chocolat !

 

Alors un roi craqua, son compagnon croqua.

 

 

 

Un roi sur un balcon

 

Dormit, joua du violon, chanta, dansa, cuisina

 

Jusqu’au jour où il sortit

 

Jour du trois mai mon ami !

 

 

 

                                                                                    FLORENCE PEBAYLE

 

 

 

Transformation

Nous avancions à tâtons
Dans un couloir plus qu'obscur
Nos froids doigts griffant aux murs
Dix traits pour circulations

Sans jamais à l'horizon
Aucun rai, aucun azur
Nous cramponnions aux rocs dur
La nuit qui bloquait nos gonds

Quand soudain un choc vrombit
Dans un trait parfait jaillit
A nos tympans un chant pur

Puis la cloison disparut
Un halo vif apparut
Laissant nos mains au futur...

 

 

 

                                                                        KARINE CASTEL

 

 

 

 

 

Le défi en famille :

 

 

Un ours dans son bain

 

 

 

Un ours dans son bain lisait un journal d’informations pour lapins marrants.

 

Dans un jardin, un lapin avait pris vingt-trois radis. Un rat l’avait vu. Où sont donc les radis ? Dans un trou ? Dans un mur ? Sous un tronc ? Sous son c-l ? Oh, non ! Lapin coquin dis-nous où sont tous nos radis. 

 

Rat, sais-tu où nous pourrons voir nos radis ? Mais rat a fui.

 

Croc … croc … croc … un bruit ! Où ? Croc … croc … croc … par ici ! Un radis croquant disparaît Croc … croc … croc … deux radis … Croc … croc … croc … trois radis … lapin, vu.

 

Zut, dit l’ours, un lapin malin fait un trop grand bazar dans un joli jardin. Ah, vilain !

 

Lisons donc un quatrain. Non, sortons du bain !

 

 

 

                                                                                                              Mino 16 avril 2020

 

 

 

 

 

-OH la la ! tu n’as pas cinq ou six mots qui sont bons ?

 

- Bin, non, j’ai pas !

 

- Tu l’as dit !

 

- Non, j’l’ai pas dit ! Quoi d’abord ?

 

- Ouais, ouais, tu sais un truc, un machin qu’il faut surtout pas avoir, façon position cinq dans ABCD…

 

- OK, mais j’ l’ai pas dit !

 

- Si ! dans « j’ai pas «  « j’l’ai », on l’a !

 

- Pas du tout ! Toi tu dis ça, mais truc ou machin, alors tu crois quoi ? trop nul un mot qui va partout. Pfff pas français.

 

- Oh stop ! si tu filais dans ton coin ? j’aurai fini avant toi !

 

- fini…oui ! mais gagnant, à coup sûr, non !

 

 

 

                        PAPOU

 

 

 

 AMIRAL CORONA

 

 

 

 

Pour toi Amiral

 

Papa va au travail au salon

 

Maman va au travail à l’hôpital

 

Moi j’ai cours solo à la maison

 

On n’a plus nos copains

 

Dans mon jardin il fait frais

 

India, Tamil Nadu, Madras, Akkarai

 

Nos amis sont loin

 

Fini surf, magasins, moto

 

Aujourd’hui nos loisirs sont travail, dodo, frigo

 

Plus d’avions dans l’infini

 

Jours, nuits, tout parait sans fin.

 

Tu nous fais mal, Corona

 

Nous n’irons pas dans ton noir abri.

 

La mort y a trop faim.

 

Abracadabra Corona

 

Nous nous battrons, nous survivrons

 

Tous poursuivant un but commun : Ta disparition

 

Nous combattrons puis nous vaincrons.

 

Au final tu mourras.

 

Chao Amiral Corona !

 

 

 

 

 

 

Virginie NOSSENT

 

 

 

 

 

Bravo à tous les participants de cette chasse aux -e !

Rendez-vous jeudi prochain pour un nouveau défi litttéraire à l'EFIS !